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Oui, j’ai un iPad …

A tous ceux qui se poseraient encore la question au vu de mes statuts et partages divers sur Facebook et Twitter, OUI, j’ai un iPad, grâce à Thomas qui m’en a ramené un directement de Floride.

Je le prends donc en mains pour vous écrire ce petit article qui vous parlera un peu de mon expérience sur cet iPad depuis jeudi passé quand je l’ai reçu…

Je vais éviter de revenir sur les informations de base de cet objet, tant on en a déjà parlé partout sur le web épuise quelques jours/semaines – c’en est d’ailleurs impressionnant. Signalons juste que les aléas d’un stock déjà bien entamé de l’Apple Store de Daytona Beach ont fait que je me retrouve pour finir avec un modèle 32GB, et je me dis qu’en fait de compte ce n’est pas plus mal tellement je vois des applications concrètes de cet iPad qui font qu’avoir de l’espace de stockage n’est pas du luxe.

1. La naissance : tu déballes un packaging minimaliste à la Apple, et en moins de deux secondes tu te retrouves avec un magnifique objet en mains. Il n’y a pas à dire l’iPad est beau, propre, très bien fini. Un superbe design, une impression à la fois de solidité et de légèreté traverse ton esprit.

2. L’éveil : l’iPad au creux de tes mains, tu appuies délicatement sur le bouton d’allumage et c’est l’entièreté de l’écran qui s’illumine. Wow. L’écran. Wow. Lumineux, clair, précis, extrêmement net. Wow, tu dis.

3. La vie : après une petite connexion dans iTunes l’objet est tout à toi. Tout est à la portée de tes doigts. Tout est littéralement sous tes doigts et tu en fais ce que tu veux. Cliquer, glisser, zoomer, tourner, etc. Tout. Sur l’App Store tu trouves tout (ou presque, laissons le temps aux développeurs) pour venir compléter les applications d’origine. Sur l’iBook Store tu trouve de chouettes bouquins pour venir s’ajouter dans ton étagère à côté de Winnie l’Ourson, gentiment offert par Apple une fois que tu as installé iBooks.
Internet à portée de tes mains. Pardon, de tes doigts. L’e-mail à portée de tes doigts. Tes photos, tes vidéos … à portée de tes doigts. Tes livres à portée de tes doigts. Ta musique à portée de tes doigts. Soit, on t’a compris.

Mais l’iPad n’est pas parfait. Non.

Tu n’es pas un fanatique aveugle qui va dire partout que l’objet est parfaitement parfait, et ce de manière parfaite.

Bien entendu. Ce serait mentir.

L’iPad est jeune. Très jeune. La preuve, tu t’es arrangé pour l’avoir 5 jours après sa sortie aux States alors qu’il n’est annoncé ici qu’au mois de mai. Tu n’es qu’un geek. Mais c’est un autre débat pour toi.

L’iPad doit s’améliorer. L’iPad doit grandir. L’iPad doit évoluer. L’iPad doit proposer de plus en plus de contenu(s).

Mais ce qui est génial, c’est que l’essentiel de l’iPad est logiciel.
Et donc, très rapidement, l’iPad va s’améliorer. L’iPad va grandir. L’iPad va évoluer. L’iPad va proposer de plus en plus de contenu(s).

Et bien oui, c’est là toute sa force.

L’iPad est génial. Mais il est potentiellement encore plus génial. Grâce aux développeurs. Grâce aux utilisateurs. Et ce potentiellement génial on ne l’atteindra pas dans quelques années. On ne l’atteindra pas dans quelques mois. On l’attendra dans quelques jours. Dans quelques heures. Et c’est ça dans le fond qui est génial.

L’iPad est, sans crainte de l’affirmer, une nouvelle manière d’aborder l’informatique. Non, ce n’est pas un Mac Pro surboosté pour traiter de la photo ou de la vidéo. Non ce n’est pas un MacBook Pro qui permet de bosser intensivement d’un peu partout. Mais pour tout le reste, et cela représente une grande partie du temps que l’on peut passer sur son ordinateur (chez soi principalement), tout s’y fait de manière plus agréable, sans être coincé à un bureau ou avec un portable sur les genoux sans pouvoir bouger comme on le veut. Et réellement pendant plus de 10 heures.

Surf. Mail. Photos. Musique. Films. Vous connaîtrez tout sur le bout des doigts. Comme moi maintenant, et j’en suis ravi.