Croyez-moi, je me retiens dans mes paroles, mais je dois écrire ces quelques lignes.

Vendredi, 14h, il fait beau… Ben tiens, la SNCB fait une grève sauvage. Et c’est le début des vacances de Pâques. Hasard ? Re-ben tiens…

Petite expérience perso du jour : ma soeur bosse à Bruxelles, elle a pris congé cet après-midi pour passer son permis (à Liège, donc). Ma maman, conducteur-guide, a elle aussi pris congé pour être à 15h au centre d’examen.

PAF. Grève sauvage. Trains annulés, ma soeur ne sait pas être avant 16 voire 17h. Coup de fil au centre d’examen :

– « Ah ben écoutez on peut déplacer à telle ou telle date, choisissez. Par contre il y aura une amende parce que vous ne vous présentez pas au rendez-vous initialement pris ! »
– « Mais madame, la grève sauvage l’empêche de rentrer, comment pouvons-nous faire !? »
– « Désolé c’est comme ça, je bloque la nouvelle date ? Merci et au revoir. »

Mignon. Très mignon. Ma soeur bloquée dans une gare de Bruxelles et qui doit payer une amende, pendant que les travailleurs SNCB sirotent une bière pour fêter le début des vacances. Mignon.

Au moins, une fois son permis réellement passé, elle pourra faire un grand F*** à la SNCB.

Bonne vacances les képis !

(un petit exemple isolé, j’en conviens, mais qui illustre bien la manière dont ces rigolos sèment la pagaille un jour sur deux…)